Aujourd'hui second rendez-vous chez mon médecin pour voir ce qui ne va pas.
Dans... 25 minutes.

Compte-rendu à venir.
Je part faire des courses pour le repas de ce soir... Je vous ferais de belles photos.

Puis SPORT à 18h !

{REPOST}

Bon voilà, cela fais 20 minutes que je suis sortie de chez le médecin. Je lui ai parlé de ce qu'il s'est passé hier. De mon désarroi et mon impression de devenir folle. Mais aussi de ma fierté d'avoir réussis à faire 1 heure de sport jusqu'au bout, sans problème.
J'ai parlé de cette bulle d'irréalité qui m'entoure chaque soir une fois que je me met au lit. Celle qui m'a touchée hier était forte, irrationnelle, de la folie mentale, et mon corps la suit cette folie. J'ai tout quitté, j'ai fais ma valise et suis partie à l'hôtel pour finalement revenir. C'est une étrange sensation que d'être certaine d'avoir raison de réagir comme on le fais, d'être sûre de se trouver dans la réalité et qu'en fait tout cela n'est qu'une histoire montée de toute pièce par son cerveau qui refuse catégoriquement la vérité vraie. Celle qu'il est malade et qu'il peut avoir tort, qu'il peut être faible, qu'il n'est pas forcément le meilleur dans la situation.. La conviction qu'il a raison, raison d'être fou. L'impression de slider sur une pente glissante, verglacée et cabossée. De devoir éviter les bosses tout en décidant avec véhémence de foncer tête baissée et yeux bandés dans ces protubérances de conneries et de mensonges infondés. Être coincée dans ce labyrinthe où les portes et les murs ne cessent de bouger pour créer et recréer chaque instant, chaque souvenir, chaque croyance. Cela change tout le temps, comme si chaque seconde on change la scène d'un film alors que l'histoire, les acteurs, les scriptes restent strictement les mêmes. Mais non, quelque chose change. Et pourtant JE LE SAIS, j'en suis sûre, j'ai RAISON. Je ne peux pas avoir tort, c'est lui qui a tort, c'est vous qui avez tort. Je suis persécutée. Vous ne me voulez que du mal de toutes façons, rien de bien ne peut sortir de vos langues de vipères, j'ai raison.. donnez-moi raison...

Voilà ce qu'il se passe dans ma tête le soir, voilà ce que je ressent quand je vais mal. Quand je suis persuadée d'être folle et d'avoir raison en même temps... voilà mon quotidien.

Je n'ai pas envie d'en parler. Je veux juste l'écrire, ne me posez pas de questions, ne me téléphonez pas, je ne vous répondrais pas, ou pire encore votre seule réponse sera une raccrochage au nez en bonne et due forme.

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